Projet Expolyme

Vincent Godard – vgodard@univ-paris8.fr
Christelle Méha – christelle.meha@mshparisnord.fr
Samuel Mermet – samuel.mermet@mshparisnord.fr

Risque sanitaire et enjeux paysagers : exposition aux populations de tiques en forêt de Sénart (Île-de-France)
Dans le cadre du programme de recherche PICRI « Epidémiologie de la borréliose de Lyme et actions de prévention », nous avons mis en place un SIG pour cartographier l’exposition humaine aux populations de tiques. Ces cartes mettent en évidence les déplacements de promeneurs dans un environnement forestier où la présence des tiques, potentiellement vectrices de la borréliose de Lyme, est inégalement répartie. La présence « d’attracteurs » (fleurs, champignons…) et la pénétrabilité des sous-bois sont également pris en compte dans leur variabilité annuelle pour affiner la connaissance de l’exposition des promeneurs aux populations de tiques.
 >> télécharger la présentation (pdf)

>> consulter le projet [EXPOLYME] Modélisation et Géosimulation de l’exposition à la borréliose de Lyme dans un environnement forestier périurbain

>> conférence 28 juin 2012 « Activités en forêt : les risques liés aux tiques »

• Qui n’a jamais été confronté, au retour d’une balade en forêt, à une piqûre de tique ? Or les tiques peuvent transmettre la borréliose de Lyme. En France, cette maladie a de nouveau été déclarée prioritaire par l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) en 2009, en raison de son caractère émergent et de sa gravité potentielle. Si cette maladie est maintenant largement étudiée par les spécialistes de la santé et du vivant, les sciences humaines, et en particulier la géographie, ont-elles un rôle spécifique à jouer dans la lutte contre cette maladie ? Peut-on parler de l’impact de l’environnement sur la santé quand on est géographe ? Comment le géographe construit-il sa légitimité ? Un exemple de recherche interdisciplinaire, menée par des géographes et financée par la région Île-de-France en forêt de Sénart, servira de fil conducteur à ce questionnement.

• Conférence animée par les intervenants du CNRS, MSH Paris Nord, l’association « France Lyme » et le centre hospitalier de Villeneuve-Saint-Georges

Entrée libre