Le Mouvement social | Identités portuaires

Alcoolisme : de la tempérance à la pair-aidance

Force est d’admettre que Le Mouvement social s’est peu aventuré du côté des villes portuaires et, moins encore, sur leurs quais ou à bord des navires. Au plus large, un détour par les sommaires des numéros recense dix-huit articles en soixante-quatre ans, dont la moitié traite de sites français, loin devant leurs homologues allemands. En 1971, William H. Sewell signa le premier d’entre eux, pionnier du triple point de vue de son terrain, de ses méthodes et de sa problématique. S’agissant du travail et des travailleurs des ports, les chantiers navals et les arsenaux prédominent – huit titres – à la suite du numéro spécial remarqué, paru vingt ans plus tard sous la direction d’Alain Dewerpe et qui, à lui seul, réunit le tiers de notre corpus . Les marins, les pêcheurs, les dockers, mais aussi les ingénieurs des ponts et chaussées viennent ensuite, le plus souvent considérés sous des angles sans rapport direct avec leur environnement urbain, cadre de référence de quelques textes centrés sur des groupes étrangers aux quais. Parler de lacune serait donc excessif, mais le temps était venu d’apporter notre pierre à une historiographie dynamique.

Michel Pigenet

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